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La Paix derrière le brouhaha du Mental

Qu’est-ce qui nous empêche d’avancer, d’agir, d’être heureux ? Qu'est-ce qui court-circuite notre estime de soi, nous amène à douter sur nous, sur l'avenir, sur... un peu tout ?



Le mental.

Pas parce qu’il s’agit du mental, mais parce que d’"outil" il s’est substitué à l’utilisateur. Prenons l’image d’une calculatrice. Il s’agit d’un outil formidable, pourtant, à force de ne passer que par elle, ou en oublie un jour comment compter par nous-même et surtout que l’on peut compter sur nous-mêmes ! Limitons-nous à cette simple image. Le problème n’est pas tant que le mental soit ce qu’il est, mais ce que nous en faisons. Nous en sommes devenus son esclave en nous identifiant à lui, en croyant être Lui.


De ce fait, le silence mental équivaut pour beaucoup à la mort et représente un danger, une situation à éviter à tout prix. Pourtant, quel bonheur de pouvoir goûter un moment au silence derrière le brouhaha mental !


Nous avons tous vécu au moins une fois, un moment, dans notre vie, où nous étions pleinement présent, à ce que nous faisions, dans l’instant présent, en pleine conscience, sans pensée parasite, et même, sans pensée tout court, goûtant un bref moment de délice, de félicité : dans la contemplation d’un paysage, la lecture d’un livre, dans un échange de regards amoureux… jusqu’au moment où, la prise de conscience de cette absence de pensée nous sort de notre état de grâce. Alors, le poste radio se remet en route, diffusant MentalFM :


« ah c’était bien »,

« tiens je ne pensais à rien »,

« comment faire pour reproduire ce moment ? »,

« tiens, demain j’ai un rendez-vous important »,

« non je dois arrêter de penser à ça »,

« voilà, je repense à ce que je faisais »,

« y’a du bruit dans la rue »,

« respire »,

« voilà je suis calme je ne pense à rien »,

« ça sent bizarre »,

« je suis mal installé »,

« j’ai mal aux jambes »,

« ah ben voilà c’est trop tard maintenant c’est fini, ce que je suis bête, j’ai tout loupé, je n’aurais pas dû me poser de questions et continuer de vivre ce que je vivais »


Ainsi, nous apprécions d’autant plus le silence que nous nous ne nous en rendons pas compte. Pourquoi ? Simplement parce que le fait de s’exercer consciemment à faire le vide mental induit automatiquement un conflit interne. Quasiment tout, dans notre vie, nous conditionne à nous divertir (du latin divertere, dévier), c’est-à-dire nous éloigner de l’Essentiel qui ne se trouve nulle part ailleurs Que dans le Présent.


Nous avons tous cette tendance intrinsèque à éviter l’effort (mais non pas vous... ;-)), à moins d’avoir compris que la vie n’existe que parce que l’effort est son moteur. Et s’entrainer à quelque chose que nous n’avons pas l’habitude de produire, demande un effort. Or, lorsque le mental parle, notre nature véritable, elle, se tait. En vérité elle ne s’exprime que dans les intervalles de silence entre chaque pensée. C’est la raison pour laquelle nous aimons les sensations fortes, les émotions fortes, la nouveauté… car toute situation Nouvelle, est automatiquement vécu pleinement Au Présent. La première fois que quelqu’un saute en parachute, au moment où il saute, il n’a pas peur (avant oui, mais pas au moment du saut), car à chaque seconde, il ignore ce qui peut arriver la suivante. C’est la seconde fois où arriveront la peur, l’appréhension et où le mental pourra se permettre le luxe de pépier, car il pourra se référer au passé pour anticiper le futur. La première étape pour se libérer (de l’emprise) du m(ent)al, c’est de prendre conscience qu’il n’est pas Nous. Le « nous » véritable, réside dans le Silence derrière le brouhaha, dans la Présence et dans la Paix que cet état génère. Exercice : S’entrainer à faire le Vide mental Il n’y a, en vérité, Rien de plus simple que cela. On cherche souvent à évacuer les pensées pour ne plus penser à rien. Nous envisageons le « Vide » comme l’absence de quelque chose. "Vide mental" n’est pas nécessairement l’absence de mental, mais l’effort fourni pour cesser d’alimenter le champ du mental par DES pensées, comme d'aller à leur poursuite. Il n’y a, à ma connaissance, qu’un seul moyen de faire cela (mais on peut le faire de plein de manière différentes), focalisez votre attention sur quelque chose de précis : l’instant présent. Observez ce qui se passe en vous ou autour de vous dans l’instant présent, instant après instant DANS l’instant. N’attendez rien, expérimentez simplement et pleinement ce qui se passe.

Par exemple : Je vous propose de respirer et ne vous focaliser que sur cela, sur la sensation. Progressivement, vous prendrez conscience que le « Vide » est « Plein », rempli d’une Présence et d’une Force inouïe qui à son contact génère automatiquement un état de Paix Profonde.


Et vous, quelle est la dernière fois où vous l'avez vécu ?



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